En 2012, ma famille m’offrait pour mes 30 ans la Vallée Blanche. L’occasion de se retrouver père et fils pour une longue descente en ski hors pistes avec les guides de Chamonix. Descente qui restera longtemps gravée dans un coin de ma mémoire.
En 2017, je fête logiquement mes 35 ans. Ma famille récidive dans les sports à sensations en m’offrant cette fois un saut en parachute au départ de l’aéroport du lac du Bourget. Mamma mia, que me réservent mes 40 ans ? Je suis pressé d’y être 🙂
Étant né en fin d’année, j’attends les beaux jours de 2018 pour prendre rendez-vous avec Savoie Parachutisme, l’organisme qui gère les sauts au dessus du lac du Bourget. Le contact est pris, si la météo le permet, le saut aura lieu le premier week-end de juin.
On réserve un appart-hôtel sur les bords du lac à Aix-les-Bains et c’est parti ! L’appartement est très bien situé, on peut annuler jusqu’à la veille, pratique pour les événements dépendants de la météo.
Préparatifs avant le saut
Le jour J, on téléphone pour savoir si le saut est bien maintenu. « Pas de problème il fait grand soleil ici« . Marrant, pas à Lyon… On prend la voiture et il faudra attendre le passage du tunnel de l’Épine pour effectivement avoir un grand ciel bleu dégagé.
Chez Savoie Parachutisme, les sauts s’enchaînent dans une bonne ambiance. Cadeaux d’anniversaire, EVG, entraînements, les occasions ne manquent pas pour s’envoyer en l’air !
Pas le temps de traîner, on m’emmène pour le briefing. C’est important de connaître les bons gestes à faire pendant la montée de l’avion, au moment de sauter et pendant la chute. Ça paraît assez facile au sol, on verra plus tard !
On me présente l’instructeur qui sera mon binôme et on file à l’avion. Ça tchatche un peu jusqu’à l’avion, et on monte dans le coucou. Le saut sera filmé, faut essayer de ne pas paraître crispé.
Le grand saut
A cette session, nous serons 2 à sauter en tandem. On se sourit mais on ne sait pas vraiment ce qui nous attend.
Quinze petites minutes de montée permettent d’observer Aix-les-Bains et ses alentours. On voit le Mont Blanc, le lac du Bourget évidemment et même le lac Léman. On se sent vraiment minuscule. Mon moniteur me fait répéter les gestes vus au sol, principalement pour bien se positionner à la sortie de l’avion et pour profiter au mieux du saut.
Pas le temps de s’attarder, c’est l’heure de sauter ! Les parachutistes aguerris sont en solo et ouvrent la porte de la carlingue. Ils s’élancent les uns après les autres en faisant de sacrées pirouettes. Y’a pas, ils gèrent sacrément les cochons.
Mon moniteur me fait signe que c’est à nous. Je me positionne dans le vide… Pour tout dire, c’est assez flippant (ça se voit sur la vidéo non 🙂 ). Pas le temps de réfléchir, bim, on quitte déjà l’avion.
Au bout de quelques secondes, le mini parachute qui sert à freiner notre descente s’ouvre et on est parti pour environ 50 secondes de pure chute libre. Totalement jouissif, surtout avec cette vue exceptionnelle ! On se tape dans les mains avec Yan le vidéaste, on fait quelques tours sur nous mêmes et on kiffe tout simplement.
Quand on est en l’air, il y a comme une certaine distorsion du temps, on sent que ça va super vite et en même temps on a bien le temps de profiter de ces 50 secondes.
La chute libre se termine avec le largage du parachute qui nous stoppe d’un coup sec. S’en suit une petite séance de pilotage sous voile pour rejoindre la croix blanche au sol qui indique l’arrivée. 5 minutes après, atterrissage en douceur sur les fesses et c’est (déjà) fini mais quelle claque !
Quand est-ce qu’on recommence ?
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